
Malgré les réalités actuelles des progrès, les femmes confrontent permanemment à un déficit de pouvoir marquer leur emprunte dans le milieu entrepreneuriale. Créer son entreprise devient alors un défit lourd que les femmes doivent combattre chaque jour. A cet effet, nous sommes partis à la découverte d’une femme qui entreprend à domicile et une aventure qui marche favorablement.
Voici le récit de Halima :
Halima est une jeune maman née le 26 juin 1983 à Nouakchott (Mauritanie). Elle a grandi à Kaédi d’où elle a effectué ses études primaires. Halima est mariée et mère de trois enfants dont une fille et deux garçons.
Bien Vrai qu’elle n’a pas fait des études poussées mais elle arrive aujourd’hui à créer sa marque grâce à la production de Karité chantilly à base d’huile d’olive, huile coco, vitamine E et d’autres ingrédients et des savons de curcuma dont elle utilise les produits naturels locaux tels que le lait gloria, des œufs et le mélange des savons. Un métier qu’elle exerce depuis deux ans avec un rendement bénéfique.
« Grace à ce métier que je mène, j’ai non seulement des bénéfices mais aussi je gagne la confiance des mes clientes qui n’hésitent pas à m’appeler et manifester leurs joies de satisfaction ». Halima
La vente de son produit ne se limite pas uniquement à Nouakchott mais partout « aujourd’hui, ma marque Halima karité chantilly et Savon curcuma Halima, connaissent une grande envergure au niveau de Nouakchott, à l’intérieur du pays ainsi qu’à l’international ».Halima
Halima n’est pas seulement productrice de karité mais aussi une talentueuse teinturière. Un métier que sa mère Mame Aicha lui a apprise depuis sa tendre enfance à kaédi comme témoigne t- elle : « Halima a appris la teinture et la couture grâce à moi sa maman il y’a de cela 18 ans à kaédi avec sa sœur. Je me suis formée moi-même au près de mes amies soninkés et mauresque ».
Actuellement, elles résident à Nouakchott dans le quartier de bassra, près de l’épicerie 44, tout en continuant d’exercer ce métier.
« Nous produisons un model de teinture appelé « Hajar » qui est très apprécié et nous avons des clientes qui passent leur commande depuis la France et ailleurs». Mame Aicha
Cette jeune maman ne tient son commerce qu’à la maison dont elle attire ses clientes via les réseaux sociaux (watsapp, facebook etc).
En revanche, lorsque les femmes veulent entreprendre, elles se retrouvent confronter à un univers d’hommes parfois peu désireux de leur accordé la confiance mais quand elles le font, s’en sortent indemnes. Du coup, entreprendre peut s’avérer difficile pour une femme, qui devra lutter contre toute sorte de préjugé afin de pouvoir s’affirmer d’avantage.
Nous pouvons dire, à travers toutes ces difficultés qu’elle rencontre en tant que femme et en tant que mère qui doit s’occuper l’éducation de ses enfants et accomplir son devoir d’épouse, Halima a pu se procurer d’un terrain et en cours de construction, tout en bénéficiant le soutien de Cheikh son mari.
Par Oumar Mokhtar M’baye

